Flatlooker est allé observer l’âge moyen des colocataires Français. Il s’avère que 51% d’entre eux ont entre 20 et 30 ans. 28% ont quant à eux entre 10 et 20 ans, 17 % ont entre 30 et 40 ans. 3 % sont âgés de 40 à 50 ans et enfin 1% ont entre 50 et 70 ans. La situation professionnelle des Français en colocation est assez hétéroclite. La part d’étudiants est bien entendu la plus forte avec 75,5%. Arrive en seconde position les personnes en CDI : 15,4 %, 5,7% sont en CDD, 1,6% sont sans emploi, 0,8% sont des indépendants, 0,7% sont intérimaires et enfin 0,7% sont sans emploi. Côtés revenus, la répartition des colocataires en France est pour près de la moitié (39%) des personnes ne touchent pas ou peu de revenus (<500€/mois).
Un sérieux avantage sur le coût
Élément important mis en lumière via l’étude de Flatlooker, l’économie de loyer lorsqu’on opte pour la colocation plutôt qu’une location « classique » varie énormément selon la ville où l’on est situé. En moyenne, une chambre en colocation coûte 30% moins cher qu’un studio. Cette année c’est à Nice que la situation semble la plus avantageuse, avec une économie de loyer de 27,4%. On retrouve ensuite la ville de Lyon (17,6%), puis Toulouse (16,5%). Le gain de loyer le « moins » intéressant est lorsqu’on habite à Clermont-Ferrand : 4,5%. « De plus en plus de locataires se tournent vers la colocation dans les centres des grandes métropoles. Cela permet de se loger moins cher, dans des logements plus spacieux avec de vrais espaces communs et de disposer d’équipements moins souvent présents dans des studios : lave-vaisselle, machine à laver, etc. », indique Nicolas Goyet.
Tout le monde est gagnant, même le propriétaire
Pour les propriétaires, il est également très intéressant d’investir dans une colocation. En effet, d’après les données recueillies par Flatlooker, un appartement 5 pièces se loue en moyenne 5% plus cher en colocation qu’en location classique. Pour un appartement 4 pièces, c’est 18% de plus. Enfin, un appartement 3 pièces va se louer 10% plus cher en colocation. « Les petites surfaces avec de bons rendements sont devenues de plus en plus rares dans les grandes métropoles françaises. Durant les 3 dernières années, les investisseurs dans l’ancien se sont fortement tournés vers la rénovation de biens plus grands qu’ils louent en colocation. Ces biens sont plus faciles à trouver et leurs rendements sont plus attractifs », conclut Nicolas Goyet.