" Régler le problème de la dette prendra du temps. Cela sera très difficile et c’est sans doute la principale priorité à laquelle les pays avancés, mais aussi plusieurs pays émergents, devront s’attaquer dans les 2, 5 ou 7 ans. (…) Il faut que ces pays montrent aux marchés et détenteurs d’avoirs que leur gouvernement a conscience de l’importance du problème et de l’urgence de le régler.

(…) L’autre question est le moment où vous commencez à resserrer votre politique budgétaire. Trouver le bon moment est très difficile. Si vous sortez trop tard, vous gaspillez des fonds et augmentez la dette. D’un autre côté, si vous sortez trop tôt, alors vous courrez le risque de replonger en récession ", a déclaré Dominique Strauss Kahn, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), lors d’une conférence de presse.

Avant d’éventuellement se présenter en tant que candidat PS aux élections présidentielles de 2012, Dominique Strauss Kahn profite de son statut pour faire la morale. Et indirectement, il vise la mauvaise gestion du gouvernement français. Selon Les Echos, le déficit budgétaire pourrait atteindre, en 2010, 149 milliards d’euros. Un nouveau record dû aux 35 milliards d’euros dédiés aux investissements d’avenir.

Le poids de la dette pourrait freiner la reprise

Lors de ces prochaines années, la question de la dette sera un véritable challenge. Pour faire face à la crise, les Etats ont mis en place une politique keynésienne basée sur des plans de relance. Mais ces efforts pourraient peser sur la reprise. Maintenant que le pire est passé, il est essentiel que les gouvernements redressent la barre.

Malheureusement, pour certains, il est déjà trop tard. Ils sont confrontés à des problèmes de solvabilité. Résultat, leur crédibilité est mise à mal. Et les agences de notations n’hésitent pas à sévir. Cela a notamment été le cas pour la Grèce, l’Islande et le Portugal.

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