"Je suis toujours là et je continuerai à me battre. J’ai largement contribué à la renaissance de la question industrielle en Europe. Nous avons fait des progrès concrets dans ce domaine. La Commission européenne doit protéger d’avantages certains secteurs. Est-ce possible, lorsqu’on est commissaire européen, d’ouvrir les yeux et de voir ce qui se passe au lieu d’attendre que des choses irrémédiables se produisent ?

Pour l’Europe, pas question de réglementer les marchés

(…) Certains pays émergents sans vergogne ne reculent pas, eux, devant les aides d’État et rient avec le reste du monde de la naïveté européenne. Nous sommes les idiots du village global. Si rien n’est fait, un pays comme la France sera demain un grand domaine de vacances avec 10 000 musées et des emplois précaires", a déclaré Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, lors d’un conseil européen consacré à la compétitivité.

Pour Arnaud Montebourg, la seule satisfaction de cette réunion aura été la confirmation du doublement de l’enveloppe de l’enveloppe des fonds européens pour la recherche-développement dans le domaine automobile. Cette dernière sera de deux milliards d’euros pour la période 2014-2020. Pour le reste, la Commission européenne ne semble pas partager son avis.

Ainsi, le projet d’Arnaud Montebourg visant à lutter contre la surcapacité du secteur automobile en interdisant tout soutien à l’implantation de nouvelles unités de production sur le sol européen a été refusé. Le motif ? Pas question de réglementer les marchés. Le ministre du Redressement productif estime également qu’il est possible d’incorporer des normes sociales dans les accords commerciaux que l’Union négocie avec ses grands partenaires.

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