Priorité à la réduction du coût du travail !
Il n’y a pas d’autres remèdes viables pour soigner la France de sa compétitivité en berne. Il faut une baisse des cotisations patronales et une réduction des cotisations salariales pour qu’enfin les dirigeants de PME qui envisagent de supprimer des emplois ou délocaliser, retrouvent confiance. Nous entrepreneurs de France considérons que les mesures proposées jusqu’à aujourd’hui sont insuffisantes pour préserver nos salariés, nos entreprises et l’économie de notre pays. Réduire massivement la dépense publique au delà des 10 milliards déjà prévus dans le projet de loi de finance débattu au Parlement est une urgence. Il faut tripler cet effort.
La question de la compétitivité ne peut plus être uniquement l’objet de comités, de réunions et de conférences. Elle doit être remise eu cœur des préoccupations de notre Gouvernement parce que nous, entrepreneurs de France, la subissons au quotidien sur le terrain.
3 à 4 fois moins après impôts que si nous étions anglais ou allemands
Dans une économie ouverte, soumise à la concurrence internationale, un financement assis aussi fortement sur le travail pénalise beaucoup trop l’emploi et la compétitivité à laquelle nous, entrepreneurs de France, sommes si attachés. Veillons à contredire Alfred Capus qui affirmait : "toutes les vérités sont bonnes à dire, mais c’est nous qui ne sommes pas tous bons pour les entendre."
À prises de risques égales, n’oublions pas une réalité simple : nous entrepreneurs de France gagnerons 3 à 4 fois moins après impôts que si nous étions anglais ou allemands. Entrepreneurs de France, unissons-nous contre ce déni de réalité !
À propos de l’auteur : Guillaume Cairou est président du Club des Entrepreneurs, p-dg du Groupe DIDAXIS et membre de CroissancePlus.