"Au XXIe siècle, pas un seul pays ne peut diriger tout seul. Nous devons accepter le dialogue et inventer de nouvelles réponses. L’économie de marché sans règles sera la mort du capitalisme. Si l’Europe et les Etats-Unis n’inventent pas ce nouveau modèle, personne ne le fera. Copenhague a montré l’échec de nos méthodes de gouvernance de façon caricaturale.

(…)Quand on voit que les mêmes sont prêts à recommencer les mêmes erreurs, je ne veux pas être complice de cela A la prochaine crise, les Etats seront tellement endettés qu’ils ne pourront plus poser les digues. (…) Le dollar n’est pas la seule monnaie au monde, c’est une question que je porterai au G20" a déclaré Nicolas Sarkozy lors de son passage à la Columbia University.

Lors de son court passage aux Etats-Unis, le président français a eu l’occasion de reformuler ses ambitions réformatrices. Comme toujours, il n’a pas peur du ridicule. Il n’hésite pas à affirmer qu’il souhaite "refonder le capitalisme". Rien que ça. Son objectif : mettre en place une régulation mondiale des marchés financiers pour revenir à "une économie de production et non pas de spéculation".

Se faire remarquer sur la scène internationale

Le fameux "retour aux fondamentaux". Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu cette tirade. Il espère pouvoir le faire lors de la présidence française du G20 en 2011. Nicolas Sarkozy espère bien briller sur la scène internationale pour redorer un blason national bien terne. Autant dire qu’il a encore du chemin à faire avant d’y parvenir.

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