Une tendance qui pèse lourd sur le secteur. Les investisseurs s’interrogent sur la capacité de la filière nucléaire à se relever de ce terrible événement. Au niveau mondial, la capitalisation boursière de l’indice WNA Nuclear Energy Index, qui contient 65 valeurs liées au secteur du nucléaire, s’est effondrée de 92 milliards de dollars. Actuellement, elle atteint une somme de 850 milliards de dollars.
Un investissement coûteux mais un coût de revient faible
– hausse des prix de l’énergie d’origine fossile,
– problématiques d’indépendance énergétiques,
– taxation du CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique
Le nucléaire se caractérise par un investissement élevé et des coûts de fonctionnement faibles. Les études faites par le Ministère de l’Industrie, estiment que le coût unitaire moyen d’une centrale atteint 1,5 milliards d’euros. En revanche, le prix du kWh revient à seulement 4 centimes d’euros. Et cela en prenant en compte le coût d’investissement, le prix de l’uranium, les coûts d’exploitation et de maintenance, et les dépenses futures de démantèlement et de stockage des déchets radioactifs.
Avant la catastrophe japonaise, entre 200 et 300 centrales nucléaires étaient en projet
Pourtant, certains sont beaucoup plus optimistes. Selon eux, l’environnement est beaucoup trop favorable à l’énergie nucléaire. Une fois que les craintes se seront dissipées, le nucléaire reviendra. Comme il l’avait fait quinze après Tchernobyl. La question est donc de savoir si nous aurons de nouveau la mémoire si courte.