En mai 2008, le cours du pétrole avait atteint 147 dollars. Plusieurs organismes officiels avaient estimé que cette flambée était due à une insuffisance de l’offre sur la demande non provoquée par la spéculation (Institut Français du Pétrole, Fonds Monétaire International, Conseil d’Analyse Economique). La spéculation sur le pétrole concerne le marché à terme (« Futures »), qui influence très peu le marché des transactions physiques (« Spot ») où le cours s’établit.

La faiblesse relative des capacités de stockage du pétrole explique cette impuissance de la spéculation. Il s’agissait donc d’une pénurie résultant de l’insuffisance de la production, qui ne pouvait satisfaire la demande. Cet évènement a souligné l’urgence de trouver des solutions pour compenser le déclin inéluctable des combustibles fossiles, pétrole en premier lieu.

Des solutions qui ne résolvent rien

Le Grenelle de l’environnement a défini la stratégie face à cette évolution. Il s’agit d’abord d’économiser l’énergie, principalement dans le bâtiment. Mais c’est une action efficace à long terme seulement. Pour l’avenir proche, il conviendrait de développer des sources d’énergie de remplacement, le photovoltaïque et l’éolien principalement, et la voiture électrique. Pourtant, ces solutions ne sont pas si évidentes. Pour y voir plus clair, Économie et société revient sur les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.

Les conséquences économiques

Le photovoltaïque et l’éolien : les mauvaises solutions

La voiture électrique : la fausse bonne idée

La seule solution pour le transport : l’hydrogène

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