Les marchés financiers ne prennent pas de vacances. On se demande parfois s’ils ne le devraient pas. Entre le 21 juillet et le 22 août, le CAC 40 s’est effondré d’un peu plus de 20 %, passant de 3 780 à 3000 points. La menace d’une récession en Europe et aux États-Unis pèse sur l’ensemble des indices boursiers. Les indicateurs parus durant l’été ne sont en effet pas rassurants : chômage en hausse, confiance des industriels en baisse et croissance en berne.

Le deuxième creux pourrait être plus violent que le premier

L’hypothèse d’un scénario en W ne fait donc plus aucun doute. Malheureusement, ce mouvement de panique risque d’empirer les choses en créant un cercle vicieux. Ainsi, les marchés financiers estiment que la dégringolade des cours boursiers devrait peser sur le résultat des sociétés côtés. Les analystes continuent donc d’être pessimistes et anticipent que le CAC 40 devrait se maintenir sous la barre des 3 500 points durant plusieurs mois. Le deuxième creux de ce W pourrait donc être plus violent que le premier. En finance, l’été se finit et on attend toujours le soleil…

Seul valeur à avoir profité de ce chaos : l’or. Son cours continue de battre des records. Le prix de l’once se rapproche des 1 900 dollars alors qu’il n’était que de 1 600 mi juillet, soit une hausse de 18,5 % en un peu plus d’un mois.

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