Découvrir ses ancêtres et se reconnecter aux fils de son histoire est une volonté profonde, intime, que beaucoup d’entre nous manifestent au cours de notre vie. Véritable passion française, la troisième après le jardinage et le bricolage selon la Fédération Française de Généalogie, la généalogie attire de nombreux Français. Près de trois-quarts des Français sont intéressés par leur racines et leurs origines, et nombre d’entre eux ont déjà sauté le pas en effectuant des recherches sur leur histoire et en y consacrant du temps. Ce sont là quelques enseignements de l’enquête Geneanet, site incontournable de généalogie en Europe, et IFOP, institut d’études d’opinion, menée en 2022 auprès des Français. Un positionnement confirmé par l’enquête puisque le site Geneanet se dégage très nettement comme le 1er site de généalogie qui vient à l’esprit auprès des répondants.
 

Les Français et la généalogie, une passion confirmée

7 Français sur 10 déclarent être intéressés par leurs racines et leurs origines dont 31% se disent très intéressés. Si l’on creuse plus loin, les femmes (74%) et les habitants de la région parisienne (76%) se révèlent être les plus intéressés par leur généalogie.  Construire sa généalogie, c’est partir à la recherche de son histoire familiale. Découvrir son arbre généalogique (75%), des photos de famille anciennes et le visage de ses ancêtres (59%) et l’origine de son nom de famille (57%) sont les découvertes qui intéressent le plus les répondants. Découvrir des cousins éloignés (30%) et savoir si nous sommes apparentés à des personnes célèbres (27%) sont également évoqués parmi les raisons les plus intéressantes pour commencer son arbre généalogique. 

Savoir d’où l’on vient est la première motivation

44% des personnes interrogées effectuent ou ont déjà effectué des recherches sur l’histoire de leur famille. Ce taux s’élève à 58% chez les plus de 65 ans. Près d’un Français sur 10 réalise actuellement des recherches généalogiques. Parmi eux, ils sont 67% à travailler sur leurs recherches au moins deux fois par mois et 29% plusieurs fois par semaine. Ils sont d’ailleurs 61% à avoir commencé la quête de leurs origines il y a moins de 5 ans.

A contrario, 4 personnes sur 10 intéressées par la généalogie n’ont pas encore entrepris de recherches.
 

De nombreuses raisons peuvent amener à entreprendre des recherches sur son histoire familiale et ses origines. 32% des Français effectuant ou ayant effectué des recherches ont été motivés par l’envie de savoir d’où ils venaient, 17% ont cité la curiosité comme première motivation, 13% ont souhaité connaître l’histoire de leur famille et 9% ont eu besoin de rechercher un/des nom(s) de famille ou de découvrir l’identité d’un parent (disparu, enfant adopté, etc.).
 

Les recherches généalogiques prennent du temps mais sont passionnantes

Plus de 6 Français sur 10 sont tout à fait d’accord avec l’idée que les recherches prennent du temps et 90% d’entre eux sont d’accord sur le fait qu’elles permettent de transmettre l’histoire familiale aux générations futures. 90% des répondants estiment que les recherches sont compliquées mais aussi passionnantes (83%) !  

Ceux qui effectuent ou ont déjà effectué des recherches sont significativement plus nombreux à trouver qu’elles permettent de transmettre l’histoire familiale (94% vs 86%) et qu’elles sont passionnantes (93% vs 75%). 
 

Cette étude vient confirmer que la généalogie demeure réellement une passion française et non pas seulement un phénomène de mode”, déclare Christophe Becker, Directeur du site Geneanet. “Découvrir ses ancêtres et se reconnecter aux fils de son histoire est une volonté profonde, intime, que beaucoup d’entre nous manifestent au cours de leur vie, et de plus en plus de Français sautent le pas en débutant leur généalogie. Il est vrai que la généalogie intéresse davantage les seniors car la construction de son arbre nécessite du temps. Cependant, depuis quelques années, on constate un rajeunissement des personnes venant faire des recherches généalogiques. Loin des clichés, les recherches généalogiques se font beaucoup sur internet et c’est est un véritable créateur de lien intergénérationnel puisqu’il faut, si on le peut, interroger ses parents et grands-parents pour commencer son arbre généalogique.” poursuit Christophe Becker.

 Méthodologie : Etude Geneanet menée par l’IFOP du 2 au 4 mars 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 1002 individus âgés de 18 ans et plus.

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